Rémi Sommers, Premium Events : « Nous avons la même vision du calcul de l’empreinte carbone que Climeet »
Après avoir développé son propre outil de calcul d’empreinte carbone, l’agence événementielle Premium Events utilise désormais Climeet. Remi Sommers, directeur général associé, explique comment l’agence s’est approprié le calculateur.
Quand la question du bilan carbone est-elle apparue chez Premium Events ?
Avant le Covid-19, nous réfléchissions déjà à nous engager dans la réalisation d’un bilan carbone des événements que nous organisions pour nos clients. Nous avons regardé quel type d’outil existait déjà sur le marché et le fait est que nous n’en avons trouvé aucun de satisfaisant. Nous avons alors décidé de nous-mêmes développer sur Excel notre propre grille d’évaluation et de créer cet outil. On l’a testé en 2021 avec l’idée de réaliser un applicatif sur Internet. Mais notre réflexion autour du développement de la solution et de son modèle économique n’a jamais totalement abouti, essentiellement parce que ce n’était pas notre cœur de métier.
Et là, vous tombez par hasard sur Climeet…
Effectivement, au même moment, notre veille nous rapporte l’existence de Climeet, l’outil de calcul spécifiquement dédié aux événements et développé par Green Événements. Nous l’avons étudié et nous nous sommes rendu compte que les axes qu’ils ont pris étaient similaires aux nôtres. La ressemblance entre nos deux visions était même troublante ! Comme Green Événements, nous pensions, par exemple, qu’il fallait tenir compte de la seconde vie des objets utilisés sur un événement ou que le ratio m2 occupés/jour était plus pertinent que celui des personnes.
Comment êtes-vous passé de votre calculateur à celui de Green Événements ?
Nous avons fait une comparaison de données entre notre propre outil et Climeet sur un événement Lavazza. Nous avons obtenu des données similaires, ce qui nous a rassuré ! Je me serais inquiété si les résultats avaient été très différents ! Forts de ce constat, nous avons alors fait le choix d’arrêter nos propres développements, de nous concentrer sur notre métier d’agence événementielle et de faire confiance à Climeet, qui a du sens. Désormais, nous sommes proactifs et nous le proposons à nos clients. Libre à eux de l’accepter. Les donneurs d’ordres ont peut-être peur du temps, et donc des ressources nécessaires pour récupérer les datas et alimenter l’outil. C’est plus de la paresse qu’un manque de volonté…
D’après vous, le secteur événementiel s’approprie-t-il la question carbone ?
Je sens que le greenwashing est encore bien vivace en cette période post crise sanitaire. Mais je reste positif parce que cette attitude malveillante démontre que, quand même, le sujet est d’actualité et qu’il y a un besoin de communiquer. C’est finalement un bon signe, malgré tout.